3 semaines par an

Quand on fait le calcul, le compteur s’affole ! Un salarié passe en moyenne 3 semaines par an en réunion. Et ce n’est qu’une moyenne…

A ce constat alarmant s’en ajoute un autre : trop souvent mal préparées et animées, ces réunions sont majoritairement contre-productives.

48% de réunion improductives

Commençons par le commencement : quelle est la vraie définition de la réunionite ? Cette « maladie d’entreprise » fait référence à l’organisation de réunions à outrance, qui font perdre du temps aux salariés. 

En avril 2017, OpinionWay a réalisé une étude auprès de plus de 1000 salariés et cadres. Les résultats sont sans appel :

  • seules 52% des réunions sont considérées comme productives ;
  • 18% des salariés se plaignent de l’absence d’ordre du jour ;
  • 26% des sondés ne voient pas l’intérêt de leur présence ;
  • 75% des répondants ne souhaiteraient pas assister aux réunions s’ils en avaient la possibilité ;
  • 44% des salariés confessent utiliser leur smartphone ou leur tablette pendant les réunions ! Mais pas uniquement pour tromper l’ennui. 40% d’entre eux continuent à travailler sur les tâches qui les attendent à leur bureau.

La solution : allier la collaboration et l’autonomie

Le résultat direct de la réunionite est qu’une seule réunion sur 4 aboutit à une réelle prise de décision ! Pire : plus les réunions s’accumulent, plus le rythme des prises de décision ralentit.

En parallèle, cadres et salariés expriment leur frustration face au manque d’autonomie dans le travail. Ils supportent de moins en moins d’être soumis aux décisions d’un groupe.

Face à ce constat d’échec, des managers pionniers appliquent, le plus souvent avec succès, le principe de « l’entreprise libérée ». Les principes de base sont la recherche de bien-être au travail et la confiance en ses collaborateurs. La méthode est simple : ne pas dire aux salariés comment travailler, mais pourquoi travailler. Le manager est au service des membres de son équipe, dont il favorise l‘autonomie dans l’organisation et la réalisation des projets. La surveillance est allégée et les rapports hiérarchiques plus apaisés. Le salarié quant à lui se sent plus investi et reconnu pour le travail réalisé.

 

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